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Une statue de Santig Du - le "Petit saint noir" - provenant de la Fraternité de Quimper
a été installée dans la chapelle de Canclaux, le 14 mai 2017,
à l'occasion de la célébration à Nantes du Jubilé qui a fait mémoire de l'arrivée,
voici 800 ans, des Franciscains en France.
Né vers 1280 dans une modeste famille de paysans à Saint-Vougay dans le Léon (Finistère), Yannick (Petit Jean), devenu très tôt orphelin, fait ses études au Séminaire de Rennes où il est ordonné prêtre. Il est tout d'abord nommé en 1303 recteur d'une commune avoisinant Rennes, Saint-Grégoire avant d'entrer, en 1316, chez les Franciscains de Quimper.
C'est dans cette cité que le Frère Mineur pratique assidûment le jeûne et l'aumône, ne craint pas de rendre visite aux lépreux tout en cherchant sans cesse à soigner les corps tout autant que les âmes. Il marche pieds nus, d'où son surnom : "Jean Discalcéat" (le déchaussé) ou, familièrement en breton : "Yann Divoutou" (sans sabots). Toute sa vie durant, il se consacre aux pauvres de Quimper.
Après avoir soigné les pauvres gens, malades de la peste noire qui décima un tiers de la population en Europe, soit 25 millions de personnes, entre 1346 et 1351, Santig Du mourut de cette maladie en 1349, à l'âge de 69 ans.
Santig Du a toujours fait l'objet d'un culte particulier. Régulièrement, presque chaque jour, des anonymes déposent du pain au pied de sa statue dans la cathédrale de Quimper - pain destiné aux personnes dans le besoin. Cette pratique généreuse, émouvante et originale, se perpétue depuis le XVème siècle !
Il est aussi souvent invoqué pour retrouver des objets perdus ou sollicité pour obtenir la guérison de maux de tête ou du beau temps. Aussi bien de son vivant qu'après sa mort, des miracles lui ont été attribués.
"Jean Discalcéat est un saint populaire. Il ne figure pas au sanctoral de l'ordre franciscain", commente Bernard Forthomme, historien et professeur de théologie au Centre Sèvres. Mais comme le rappelait saint Jean-Paul II dans son Directoire sur la piété populaire (en 2001), cette piété est loin d'être incompatible avec l'enseignement de l'Église. "Elle exprime au contraire une résistance à un certain rationalisme, enracine les hommes dans une tradition locale qui les préserve souvent d'une déculturation de la foi. Elle demeure un signe vivant du fond religieux que tout homme possède, quelque part en lui."
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